24.12.06

Tout sauf les antilibéraux royalistes !

Peut-être vous souvenez-vous de la sortie récente de Mr Pièces-Jaunes, "j'aime pas les riches", apparatchik royaliste bien connu, à l'adresse de Johnny ? "Quand on gagne beaucoup d’argent, il faut verser sa part à la solidarité nationale". Gérard Gachet écrit ceci dans Valeurs Actuelles du 22 décembre :
Qui est M. Hollande ? Un homme entretenu exclusivement par l’argent public, comme député et comme chef d’un parti bénéficiant du financement de l’État.
Un homme qui de sa vie n’a jamais rien conçu, produit, inventé, fabriqué ou vendu. Un homme qui n’a jamais participé en quoi que ce soit à l’enrichissement de la France et des Français.
Un homme qui ne prend aucun risque, puisqu’en cas d’insuccès politique il regagnera son petit nid douillet de la Cour des comptes. Un homme qui a vécu, vit et vivra toujours grâce à nos impôts. On comprend mieux, dès lors, son attachement sourcilleux à la "solidarité nationale"...
ATTENTION, éloignez les enfants ! Hollande-Ouinie et ses amis du pays des Ouins-ouins se donnent en spectacle, et ça n'est pas beau à voir...





Sur ce, je vous laisse jusqu'à l'an prochain. Bonnes fêtes, et n'oubliez pas : la Sécu nuit gravement aux libertés individuelles, et accessoirement à votre santé.

23.12.06

Bravo Harald !

C'est d'autant plus méritoire pour lui de tenter de quitter la pieuvre qu'il est fonctionnaire...

Vous verrez qu'un jour la carte vitale létale sera déclarée symbole national au même titre que le drapeau ou l'hymne national, et qu'il sera interdit de la brûler, de la casser, de la profaner de quelque façon que ce soit sous peine d'outrage à la SSSSSS (Sacro-Sainte Sécurité Sociale Socialiste Soviétique)...

22.12.06

19.12.06

Idée reçue numéro 1 : "la Sécu c'est la solidarité"

C'est certainement l'idée fausse la plus répandue en France, tant sévit dans ce pays le lavage de cerveau étatique.

En quoi la Sécu est-elle plus solidaire qu'une assurance privée, qui mutualise les risques de façon bien plus efficace, avec des cotisations bien inférieures ? Le calcul montre facilement que même un smicard serait gagnant à remplacer la Sécu par une assurance privée.

En quoi la Sécu est-elle plus solidaire qu'une assurance privée ? Comme pour une assurance privée, celui qui ne cotise pas n'a aucun droit (logique, la Sécu est aussi une assurance privée, seuls les ignorants croient encore que la Sécu c'est l'Etat).

Oui mais, diront certains, pour ceux qui, trop pauvres, ne peuvent pas cotiser, il y a la CMU. Vous voyez bien que la Sécu est solidaire !

Pas de chance, la CMU est versée par l'Etat et provient de l'impôt. Ce ne sont donc pas vos cotisations d'assujetti qui l'alimentent et vous permettent ainsi de contribuer à une soi-disant "solidarité".

Oui mais la Sécu "solidaire" sera là en cas de coup dur, nous réplique le collectiviste à bout d'arguments, alors que vos assurances privées se défileront.

La pratique montre que c'est le contraire qui se passe. Les prestations de votre assureur sont définies par contrat une fois pour toutes, alors qu'avec la Sécu c'est un arbitraire quasi fonctionnarial qui règne.

Avec un plafond de dépenses "en cas de coup dur" de 1,5 millions d'euros (dans le cas d'IHI, le meilleur contrat que je connaisse), vous pouvez voir venir. Tandis qu'avec la sinistre SS, c'est le pinaillage perpétuel du bourreaucrate borné qui n'applique que ses grilles préformatées et ne connaît que la logique comptable.

Le dernier exemple en date, proprement scandaleux, est celui de cet enfant né sans yeux (anophtalmie ­bilatérale) pour lequel la Sécu, si solidaire, si prévenante, si maternelle, a refusé de rembourser des implants et a osé mettre en cause un médecin (Aurel en parle aussi).

Faut vous dire Monsieur, que chez ces gens-là, on ne pense pas Monsieur, on ne pense pas..., on aboie ! Bientôt, on mordra l'assujetti qui ose se plaindre. Ainsi va la vie dans le Shiraqistan soviétique.

18.12.06

Tout sauf l'UMP

La presse en a longuement parlé ces derniers jours : les antilibéraux n'ont pu se mettre d'accord sur une candidature commune.

Et on constate effectivement une pléthore de candidats antilibéraux, de droite comme de gauche : chez les conservateurs de droite (Sarkozy, Bayrou, Villiers, Le Pen...), chez les conservateurs de gauche crypto-collectivistes, royalistes ou non, chez les collectivistes affichés (Besancenot, Laguiller...), et chez les autres, antilibéraux inclassables, tels les écologistes.

Je reçois aujourd'hui dans mon courrier une lettre-prospectus non sollicitée à en-tête de l'UMP, signée Eric Woerth, trésorier national de l'UMP, titrée "Pour ne rien regretter demain, c'est aujourd'hui qu'il faut agir !".

Cette lettre ne dit qu'une chose, c'est qu'il faut battre la gauche. Elle n'évoque aucun programme, aucune mesure, rien, si ce n'est que "rien n'est gagné", "il y a un seul devoir, le devoir d'union", il faut "dévoiler le vrai visage de la gauche", etc. Autrement dit, c'est nous les moins pires, votez pour nous, sinon ce sont les autres qui vont gagner. Mieux vaut le cactus de l'Union des Moins Pires que l'arbre à poison de ceux d'en face. Et bien sûr, last but not least, il faut "participer financièrement au combat". A l'UMP on n'a pas de caisse noire (enfin, je n'en sais rien...), mais on aime bien les chèques en blanc.

J'ai cherché partout le mot "liberté" dans ces 2 pages, je ne l'ai pas trouvé, sans surprise. Liberté, liberté chérie, combats tes fossoyeurs, les politoquards de tous bords ne sont pas tes défenseurs.

Eh bien, je le dis, les esclavagistes de droite n'auront pas ma voix. Les seuls candidats pour qui je pourrais voter sont les abolitionnistes, ceux qui proposeront des mesures d'abolition de l'esclavage de l'insécurité asociale et la suppression de l'Etat providence oppresseur. Mais comme vous le savez, dans notre Ripoublique Fromagère, de tels candidats ne se bousculent pas, tant le fromage a d'attraits pour eux.

16.12.06

Tu as bien fait de partir, Johnny Hallyday !

Je suis révoltée par les réflexions de la racaille politique et syndicale : le départ en Suisse de Johnny Hallyday continue d'agiter la classe politique. Ils atteignent le dernier degré du répugnant, eux qui sont responsables de la pauvreté en France, de la mort des entreprises, du chômage, des délocalisations, de la fuite des gens capables. Ces esclavagistes qui n'ont que les mots "citoyen" et "solidarité" à la bouche ne méritent même pas qu'on essaye de leur répondre ("citoyen": l'autre nom de l'esclave ; "solidarité" : l'autre nom du racket).

La seule chose qu'on puisse regretter est que Johnny ne soit pas parti plus tôt et ait continué à nourrir de ses revenus l'insatiable Moloch franchouillard et la classe de parasites politiciens et syndicaux qui en dépend étroitement.

Pars, Johnny, et ne te retourne pas ! Ce pays n'en vaut pas la peine. Tu es enfin libre.

15.12.06

Les comiques 2007 : Sarkolène et Ségozy

La campagne d'un "grand" candidat à l'élection présidentielle 2007 coûtera autour de 20 millions d'euros (chiffre qui circule à l'UMP). Celle des deux candidats en tête coûtera donc près de 40 millions d'euros .



Vous trouvez ces sommes indécentes ? Moi aussi, mais peut-être pas pour les mêmes raisons.

Une partie de ce coût sera prise en charge par l'Etat : ce sont donc vos impôts et le racket fiscal qui vont permettre aux candidats de mieux embobiner les électeurs et de se goberger dans les meetings.

Une autre partie provient des cotisations des adhérents et des dons des activistes politiques, qui cherchent ainsi à faire prévaloir leur idéologie et à l'imposer à tous les citoyens par la coercition étatique, par la loi démocratique du nombre, la loi du plus fort.

Une dernière partie, la part sombre du financement, provient sans doute d'une autre forme de vol : le racket des entreprises (fausses factures, études bidon, etc., qui finissent dans la caisse noire des partis). Le vrai visage de la politique apparaît alors : le racket illégal comme prélude, en cas de succès électoral, au racket légal, possible au travers de l'Etat. Mais depuis la loi de financement des partis politiques il paraît que ça n'existe plus...

Inutile de rappeler que pour nous, libertarien(ne)s, toute élection est illégitime, et voter est immoral, le but de la politique étant de réduire les libertés, augmenter le poids de l'Etat, et spolier les uns au bénéfice des autres. On n'a encore jamais vu un politicien rendre le pouvoir aux citoyens, encore moins rendre l'argent qu'il vole continûment.

14.12.06

Questions-réponses

J'indique ici une page intéressante publiée par Alternative Libérale 78 : Question-réponse sur l'abrogation du monopole de la sécurité sociale.

Son auteur, un indépendant engagé, a également fait il y a quelques années une analyse que je considère comme toujours d'actualité, la seule que j'ai vue qui tente de cerner la notion de "régime légal" : Peut-on quitter la Sécu ?

12.12.06

Réponse à tout

Le "Grand Livre de Réponse à Tout" d'Alain Ayache est un des rares guides de la vie pratique qui consacre chaque année plusieurs pages à notre thème préféré, en titrant : "La Sécu n'a plus le monopole" (pour l'édition 2007, ça se trouve pages 148 et 149).

Le site web de Réponse à tout évoque aussi l'Omerta de la presse et de la racaille politique à ce sujet, et reste optimiste : Assurance : Quand la protection maladie se libéralisera...

9.12.06

Soyez généreux, donnez au Sécuthon !

Le Sécuthon reçoit vos promesses de dons. La Sécu peut être sauvée. Elle a besoin de 100 000 000 000 d'euros pour rembourser ses dettes (chiffres de la CADES), cela représente seulement environ 2000 euros par Français. Si vous ne donnez pas 2000 euros, c'est votre pauvre mère ou votre meilleur ami qui sera obligé de débourser 4000 euros.

Et si cette dette ne peut être remboursée, au bout du compte ce sont vos enfants qui trinqueront : un jour, on leur prélèvera des organes pour les vendre aux enchères sur eBay à de riches capitalistes étrangers, chinois ou indiens, ces monstres anti-Français qui ont la manie de vivre du fruit de leur travail sans s'endetter !

La maladie est partout autour de nous. Regardez-vous dans la glace et pensez-y : la vie est une maladie incurable et qui se termine toujours mal. D'ailleurs aujourd'hui je vous trouve une petite mine. Que ferez-vous quand le capitalisme apatride aura décrété que la santé est une marchandise, que vous serez obligé de payer plein pot vos consultations ou l'hôpital public nosocomial, alors qu'actuellement la gentille Sécu se contente de vous ponctionner la moitié de votre salaire afin de vous soigner gratuitement ?

Ah, et si vous avez quelques milliards d'euros qui traînent, prière de nous les envoyer, pour combler le Trou de cette année. Merci d'avance, et à l'année prochaine pour un nouveau Sécuthon !

8.12.06

C'est décidé, je te quitte...

Un flyer distribué hier par Alternative libérale.
Pas vraiment la "rupture tranquille" ni la "juste farce" à la Sarkolène/Ségozy...


7.12.06

Edouard Fillias quitte la Sécu

Comme annoncé, Edouard Fillias quitte la Sécu. Un de mes lecteurs était sur place et m'a envoyé quelques photos et vidéos de la conférence de presse d'Alternative libérale, avec ses commentaires personnels. Il s'excuse de ne pouvoir fournir que des vidéos de qualité moyenne (il n'a pas de film d'Edouard, qui a été très bavard, ce qui a fait exploser la carte mémoire de son appareil)...



En deux mots :
- Edouard a écrit une longue lettre de rupture d'avec la Sécu française ; il opte pour l'assureur anglais Amariz ;
- Edouard racontera ses péripéties avec la sinistre SS sur un blog spécialisé : je te quitte ;
- quant au kit "quitter la sécu", il est prévu pour très bientôt.

Edouard Fillias a rappelé l'importance pour son parti des questions sociales, trop souvent laissées de côté par les autres candidats à la présidentielle, au profit de thèmes plus racoleurs tels que la sécurité ou l'immigration. La Sécurité sociale, et particulièrement l'assurance-maladie (on ne dit pas "assurance santé", c'est révélateur) ne remplit pas son rôle et engendre injustices, gaspillages effarants, fraudes, et une dette sans cesse accrue.

Eric Prosé, un indépendant qui a quitté la Sécu il y a quelques années (membre de notre forum), a détaillé son périple au pays des non-droits de l'homme l'assujetti. Il espère que la Cour de justice européenne soit enfin saisie pour rétablir les citoyens dans leurs droits et leur rendre la liberté de s'assurer.


Un médecin, le Dr Olivier Beretta, a ensuite pris la parole pour dire tout le bien qu'il pensait de la Sécu, et la "liberté" que celle-ci laissait aux praticiens.

L'avocat d'Edouard, Me Gontran Cherrier, a rappelé le bien-fondé de la démarche, courageuse, mais tout à fait légale, bien que les tribunaux français refusent d'appliquer le droit.



Quelques questions ont suivi, sur le problème des salariés, obligés de convaincre leur employeur, sur l'affaire Total récente, sur l'affaire de Buffalo Grill, plus ancienne, sur les médecines parallèles qui ne sont pas remboursées par la Sécu mais le sont en général par les assureurs privés, etc.

5.12.06

Veni, vidi, Vichy

En feuilletant un gros ouvrage historique "Histoire secrète de la Ve République" (sous la direction de Roger Faligot et Jean Guisnel), on apprend que le n° de SS date d'avant la sinistre SS, donc d'avant 1945. C'est le gouvernement socialiste-national de Vichy qui, en 1940, invente cette façon de ramener les personnes à des numéros. C'est lui aussi qui invente la même année la carte nationale d'identité, bien commode pour repérer les Juifs et les déviants de toutes sortes. Et la police nationale (en 1941), arme politique par excellence. C'est encore lui qui inventera un mécanisme de spoliation encore pire à mon avis que l'assurance-maladie : la retraite par répartition (en 1941, le régime de Pétain confisque les provisions des assurances sociales vieillesse privées pour les donner aux "vieux travailleurs").

Remarquons que toutes ces inventions pétainistes existent toujours et font partie intégrante du paysage franchouillard. Nos institutions sont donc autant pétainistes que gaullistes ou bonapartistes.

Au socialisme pétainiste a succédé en 1945 le socialisme d'inspiration soviétique qui a poursuivi dans la voie tracée par le vainqueur de Verdun/vaincu de Montoire, précédant le socialisme social-démocrate mou de la Ve République.

Ce pays est donc, au final, au moins autant enfoncé dans le glacis soviétoïde que pouvait l'être un pays de l'Est avant la chute du mur de Berlin. Cela durera ce que cela durera ! Le réchauffement planétaire libéral pourrait bien faire fondre le glacis collectiviste. Cela valait bien une mauvaise contrepèterie, non ?

3.12.06

Spoliation intergénérationnelle

"La retraite par répartition, c'est la solidarité intergénérationnelle", qu'ils disent les crétins qui nous gouvernent. Ce que la racaille d'en haut oublie et veut nous faire oublier, en distordant ainsi la signification des mots, c'est que la solidarité ne peut exister que volontaire, sinon c'est du vol et de l'esclavage.

1.12.06

La CEDH combat la police politique française

C'est chez Me Eolas et ça mérite le détour : France, patrie des droits de l'homme... (lisible quand Me Eolas aura terminé sa grève) :
(...) la cour trouve que condamner un homme qui a dit la vérité sur un sujet d'intérêt général (...), ça ne s'appelle pas de la liberté d'expression, mais de la police politique (...). Dire qu'il aura fallu aller jusqu'à Strasbourg pour que cette évidence soit dite.
On comprend pourquoi les organismes français de SS tiennent à éviter à tout prix qu'on les traîne devant les tribunaux européens... Le dernier pays soviétique au monde n'y a pas que des amis...