C'est certainement l'idée fausse la plus répandue en France, tant sévit dans ce pays le lavage de cerveau étatique.
En quoi la Sécu est-elle plus solidaire qu'une assurance privée, qui mutualise les risques de façon bien plus efficace, avec des cotisations bien inférieures ? Le calcul montre facilement que même un smicard serait gagnant à remplacer la Sécu par une assurance privée.
En quoi la Sécu est-elle plus solidaire qu'une assurance privée ? Comme pour une assurance privée, celui qui ne cotise pas n'a aucun droit (logique, la Sécu est aussi une assurance privée, seuls les ignorants croient encore que la Sécu c'est l'Etat).
Oui mais, diront certains, pour ceux qui, trop pauvres, ne peuvent pas cotiser, il y a la CMU. Vous voyez bien que la Sécu est solidaire !
Pas de chance, la CMU est versée par l'Etat et provient de l'impôt. Ce ne sont donc pas vos cotisations d'assujetti qui l'alimentent et vous permettent ainsi de contribuer à une soi-disant "solidarité".
Oui mais la Sécu "solidaire" sera là en cas de coup dur, nous réplique le collectiviste à bout d'arguments, alors que vos assurances privées se défileront.

La pratique montre que c'est le contraire qui se passe. Les prestations de votre assureur sont définies par contrat une fois pour toutes, alors qu'avec la Sécu c'est un arbitraire quasi fonctionnarial qui règne.
Avec un plafond de dépenses "en cas de coup dur" de 1,5 millions d'euros (dans le cas d'IHI, le meilleur contrat que je connaisse), vous pouvez voir venir. Tandis qu'avec la
sinistre SS, c'est le pinaillage perpétuel du
bourreaucrate borné qui n'applique que ses grilles préformatées et ne connaît que la logique comptable.
Le dernier exemple en date, proprement scandaleux, est celui de cet
enfant né sans yeux (anophtalmie bilatérale) pour lequel la Sécu, si solidaire, si prévenante, si maternelle, a refusé de rembourser des implants et a osé mettre en cause un médecin (
Aurel en parle aussi).
Faut vous dire Monsieur, que chez ces gens-là, on ne pense pas Monsieur, on ne pense pas..., on aboie ! Bientôt, on mordra l'assujetti qui ose se plaindre. Ainsi va la vie dans le Shiraqistan soviétique.